Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 STEVEN&RAEGAN ϟ The start of the new life

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

F. Raegan Austin

F. Raegan Austin

◊ Messages : 30
◊ Inscription : 28/04/2012
◊ Age : 32
◊ Métier : Illustratrice
◊ Coté coeur : Célibataire



STEVEN&RAEGAN ϟ The start of the new life Empty



★ THE START OF THE NEW LIFE ★



FLASH BACK
Stanislaw Jerzy Lec disait : Hésiter, c’est déjà prendre une décision. Et il n’avait pas tort. Certes hésiter c’est d’abord ne pas savoir quoi faire. Mais hésiter, c’est aussi prendre une décision, dans la mesure où on choisit de considérer des paramètres de deux choix parfaitement distincts. Raegan s’était confrontée d’elle-même à un choix plus que cornélien. Elle devait choisir entre protéger sa fille du centre et par conséquent la priver encore quelques années, six exactement, d’un père qu’elle réclame tant, ou prendre son bien être en considération et risquer qu’elle soit repérée et enfermée dans le centre pour les six ans à venir. Et son choix, elle avait mis du temps à le faire. Une semaine et demie exactement. Ce qui avait eu raison d’elle ? Les appels incessants de sa mère et de sa fille. L’une pour qu’elle revienne au plus vite, ne se sentant plus capable de s’occuper de la fillette encore très longtemps, et l’autre, la suppliant de ramener son père avec elle. Comment avait-elle procédé à ce choix ? En se mettant d’abord à la place de sa fille, qui à présent savait que sa mère avait vu son père et avait parlé d’elle par la même occasion mais aussi et surtout en se mettant à la place de Steven. Elle était venue pour lui dire qu’il a une fille, le priver de la voir après une telle nouvelle serait un acte de cruauté sans pareil et sans vergogne.

Elle s’était mise à sa place déjà lorsqu’elle avait décidé de lui dire, par conséquent elle comprenait sa colère. Et elle sait qu’à sa place, si on la privait de voir sa fille, elle péterait un câble, sincèrement. Et par la même occasion, elle ne cesserait pas de se poser des questions sur l’existence de cette demoiselle. Ce qu’elle fait, ce qu’elle mange, ce qu’elle veut faire plus tard, ce dont elle rêve, comment va-t-elle, comment est-elle, de qui tient-elle. Des questions qui apportaient des réponses tellement évidentes pour Raegan mais qui étaient loin de l’être pour Steven. Et la jeune maman avait considéré qu’il était en droit certes de connaitre sa fille, mais aussi de la découvrir par lui-même, et non à travers son regard de mère, qualifiée par ses parents, comme étant beaucoup trop protectrice et idéaliste envers sa fille. Et c’est sous cette réflexion qu’elle avait saisi le téléphone pour appeler le père de Maëlys. Le temps lui semblait bien long à partir du moment où elle entendit la première sonnerie… puis la seconde… puis la troisième. Et enfin une fois d’homme qu’elle avait reconnue dès ses premiers mots. « Allô Steven, c’est moi, Raegan. » Des simples mots qui pesaient lourds dans l’esprit de la jeune femme qui n’allait pas tarder à lui révéler son choix. « Déjà je suis désolée de t’avoir fait attendre aussi longtemps pour me décider. J’ai été obligée de rallonger un peu mon voyage, bref, ce n’est pas la question. J’ai pris ma décision. J’ai quelque chose à te proposer, tu es tout seul ? » Est-ce qu’elle préférait qu’il soit seul ? Evidemment, quitte à garder le plus possible l’existence de sa fille loin des oreilles des autres, hors de celles de Steven évidemment.

***
Aujourd’hui elle préparait ses bagages pour rentrer chez elle, à San Francisco, rejoindre ses parents et Maëlys. Mais elle ne serait pas seule à y aller. Le plus grand souhait de la petite fille à l’heure actuelle allait prochainement être réalisé. Steven l’accompagnerait pour cette fois, prétextant un voyage d’affaire, et elle prétextant être l’une de ses collègues fraichement transférée à Perth, si sa femme ou le centre venaient à poser des questions. Jusque-là ils n’avaient pas eu de problèmes particuliers avec ce mensonge, mais sait-on jamais, ils avaient entreprit toutes les solutions possibles en cas de soucis. Refermant sa valise, elle pouvait facilement sentir le stress monté. Est-ce qu’elle avait peur des avions ? Non, elle avait surtout peur que sa fille soit déçue par ce père qu’elle avait tant idéalisé. Steven l’avait mise en garde, ils n’auront jamais de relation père/fille conventionnelle s’il n’était pas amené à quitter Perth, ou si Raegan n’était pas amenée à revenir y vivre avec leur fille. Elle y avait pensé à cette option, longtemps pendant la semaine, et c’était faite une raison : sa fille ne se contentera jamais d’une seule visite de son père, peu importe le temps que celle-ci durerait.

Montant dans le taxi, dans ses pensées, elle se contentait d’indiquer sa destination avec une voix particulièrement neutre. Comme d’habitude, toutes personnes inconnues à son entourage ou ses connaissances passées étaient incapables de lire en elle la moindre émotion. Le trajet, certes court, se passait dans le plus grand calme. Payer et s’en aller direction les portes d’embarquement. C’est ce qu’elle avait fait, le téléphone à la main. Debout devant l’une d’elles après avoir fait ce qu’il fallait pour son billet pour pouvoir le changer, elle attendait sagement. Un signe d’anxiété ? Toujours pas, et pourtant à l’intérieur d’elle, elle bouillonnait de stress mais aussi d’impatience. Ne pas avoir vu sa fille depuis autant de temps avait tendance à la mettre en situation de manque de bisous et de câlins. Et cet instant même, elle en avait furieusement besoin. Regardant l’heure sur sa montre, elle se décidait tout de même à envoyer deux messages. L’un destiné au téléphone de sa mère, lui indiquant qu’elle rentrait dans quelques heures mais qu’il ne fallait rien dire à Maëlys pour garder la surprise. Et le second, envoyé à Steven qui stipulait simplement qu’elle l’attendait à la porte d’embarquement. Voyant l’heure défilée elle ne se posait qu’une question : allait-il se présenter comme convenu ou avait-il changé d’avis au dernier moment ?

Revenir en haut Aller en bas

N. Steven Jackson

N. Steven Jackson

◊ Messages : 71
◊ Inscription : 27/04/2012
◊ Métier : Concessionnaire.
◊ Coté coeur : Marié, mais amoureux d'une autre.



STEVEN&RAEGAN ϟ The start of the new life Empty

Citation :


If you knew you'll die tomorrow - what would you do today?

STEVEN&RAEGAN ϟ The start of the new life 558843162

► PLAY ▌▌PAUSE █▌STOP


FLASH BACK
Vendre, était devenu le mot d’ordre de Steven Jackson depuis une semaine et demi. Vendre pour oublier. Vendre pour ne plus penser. Vendre pour esquiver son domicile et sa femme. Vendre pour ne pas déambuler pendant des heures dans le parc dans l’espoir de tomber de nouveau sur Raegan. Steven était devenu l’ombre de lui-même. Narquois, méchant, trop souvent sur les nerfs, le jeune homme n’arrivait tout simplement plus à rester bien sagement assis dans son existence à laisser le destin choisir pour lui. Qu’est ce qui pouvait prendre autant de temps à la jeune femme pour prendre une décision ? Pourquoi ne l’avait-elle toujours pas rappelée ? La patiente n’avait jamais vraiment été son fort et il commençait à se sentir légèrement oppressé. Ses cravates n’étaient plus nouées depuis une bonne semaine, ses chemises n’étaient plus boutonnées entièrement depuis deux jours sous prétexte que Steven avait sans arrêt chaud. Son apparence laissait tout simplement à désirer, puisque Maëlys se trouvait être désormais la seule chose qui lui donnait envie de se lever le matin. Il tournait ainsi comme un lion en cage dans sa propre existence. Et il n’allait pas tarder à envoyer son satané téléphone par la fenêtre s’il ne se décidait pas à sonner. L’espoir, c’était bien sympathique trente secondes, mais il n’était pas apte à donner des réponses à ses questions. Aujourd’hui plus que n’importe quel jour, Steven avait besoin de réponses. Allait-il pouvoir se défaire de ce fardeau en rencontrant sa fille au plus vite ou allait-il devoir apprendre à vivre avec au jour le jour ?

Cette question tomba d’ailleurs à pic, retentissant en même temps que la sonnerie de son téléphone. Du bon vieux AC/DC rien de mieux pour décompresser avant de se décider à décrocher. Numéro inconnu. Cela semblait être bon signe pour lui et ça l’était lorsque Steven reconnut la voix de Raegan à l’autre bout du fil. « - Oh salut, j’attendais plus ton appel. » Décidément, il était infoutu de garder ses émotions pour lui, et ressentait toujours le besoin de faire comprendre son ressenti à son interlocuteur d’une manière ou d’une autre. S’il avait été fort lorsqu’elle lui avait appris et avait cru pouvoir vivre sans connaître sa fille, c’était foutu… Il savait à présent qu’il en serait totalement incapable et espéra que la jeune femme lui apportait finalement une bonne nouvelle. « - C’est gentil de me ménager mais tu peux sauter cette étape, j’en ai marre d’attendre et je n’en ai pas besoin. Je suis assez grand pour encaisser, et ça ne pourra pas être pire que l’état dans lequel je suis maintenant. » Tenter d’être gentil en lâchant une phrase pour calmer la situation, cela pourrait peut être l’aider à ne pas lui balancer en pleine figure qu’elle ne tenait pas à ce qu’il voit Maëlys, et qu’elle comptait rentrer sans lui. Autant tenter le tout pour le tout. « - Ca me fait plaisir de t’entendre en tout cas. » Simple, soft, vrai. Steven jugea que cela devrait faire l’affaire tandis qu’il se levait pour aller fermer la porte de son bureau, mieux valait être prudent.

***
Bien que les choses étaient compliquées à l’heure qu’il était, Steven se sentait léger et bien dans ses pompes. Aujourd’hui était comme qui dirait « le premier jour du reste de sa vie ». Il allait enfin pouvoir rencontrer cette petite fille qui comblait ses pensées depuis plus de deux semaines. Tout avait été planifié avec sa mère, pour évincer les différents obstacles qui pourraient se mettre sur leur route. Eterà, par exemple. Toujours là quand il ne fallait pas celle-là pour venir rajouter du piquant là où il n’y en avait pas besoin. « - Oublie pas de m’appeler mon amour. » L’ironie dans sa voix avait évidemment été de rigueur tandis que Steven finissait de boucler sa valise, prêt à lever le camp, sans daigner lui répondre. « - Tiens, tu as oublié ça, il me semble. » Premier faux pas pour Steven. Eterà avait découvert la peluche qu’il avait achetée dans l’intention de l’offrir à sa fille s’il était amené à la voir. « - T’as fini de faire chier le monde ? Tu voudrais quand même que je rate mon vol ? » Il reprit la peluche des mains d’Eterà et la camoufla dans son sac avant de descendre les escaliers. « - C’est tout de même étrange, acheter une peluche pour un voyage d’affaires ? Tu as peur de faire des cauchemars sans ta femme à tes côtés ? Fais attention, tu es entrain de te ramollir mon amour. » Bien qu’il aurait du lui répondre pour faire taire ses soupçons, Steven choisit de partir sans se retourner et sans lui adresser la parole. Le ton qu’elle employait ne lui plaisait guère, mais il n’avait pas le temps pour ses enfantillages s’il ne voulait pas rater son vol. « - Connasse. » Une parole prononcée tandis qu’il claquait la porte de son domicile derrière lui.

Montant dans le taxi presqu’au même instant que Raegan à l’autre opposé de la ville, il indiqua sa destination au chauffeur, puis laissa son regard se perdre à travers le paysage qui défilait par la fenêtre. Pensif, il s’imagina faire ce chemin dix années plus tôt alors que Raegan était toujours enceinte, et tenta d’imaginer comment la situation aurait été aujourd’hui. Il serait probablement installé avec elle à San Francisco, serait peut être devenu pompier et moins amer par rapport aux différents événements qui pouvaient se dérouler dans sa vie. La situation aurait très certainement été plus agréable que la situation actuelle. Mais il chassa très vite cette pensée tandis qu’il arrivait à destination, ce n’était pas le moment de rejeter sa haine sur la jeune mère, et encore moins prendre le risque de la faire changer d’avis. Instinctivement, il prit la direction de l’embarcadère sans prendre la peine de regarder qui venait de lui envoyer un message. Une urgence était vite arrivée et il n’avait pas envie que quoique ce soit le retienne à Perth. Il avait besoin d’air, et de changer d’environnement. Cette nouvelle était tombée certes comme un cheveu sur la soupe, mais au bon moment. « - Raegan ? » Une silhouette ressemblant à rigueur se profilait devant lui, et son premier réflexe fut de l'interpeller. Ne semblant pas l'avoir entendu, il se rapprocha alors, plus confiant à chacun des pas qu'il accomplissait. Cete chevelure brune retombant en masse sur les épaules de la jeune femme, il aurait pu la reconnaître entre mille. Il s'agissait bien de Reagan, tant mieux pour lui, cela lui éviterait de la chercher pendant des heures et de stresser pour rien. « - J’ai eu peur de te rater, ça me fait plaisir de te voir. Comment tu vas ? » Oui, Steven semblait toujours ravi de faire avoir à la jeune femme. Est-ce seulement du respect envers cette dernière ? Très certainement. Du léchage de botte ? Certainement pas. Il avait dépassé ce stade depuis longtemps. « - Elle est au courant que je viens avec toi d’ailleurs ? »
Revenir en haut Aller en bas
 

STEVEN&RAEGAN ϟ The start of the new life

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ▽ FAITH RAEGAN AUSTIN
» Steven ϟ i know nobody knows where it comes and where it goes.
» EUFEMIA&STEVEN ϟ I won't give up on you.
» Steven part dans la cambrousse.
» STEVEN ☆ quel drôle de hasard !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: PERTH IS THE PERFECT CITY :: schuman's airport-