| | | EUFEMIA&STEVEN ϟ I won't give up on you. |  |
| | Auteur | Message |
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◊ Inscription : 27/04/2012
◊ Métier : Concessionnaire.
◊ Coté coeur : Marié, mais amoureux d'une autre.
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| - Citation :
Il avait besoin d’air. Besoin de s’échapper de cette vie, de cette existence qui ne lui ressemblait pas. Il détestait sa femme. Il détestait sourire à des milliardaires afin de se faire un chiffre d’affaires. Il détestait sa maison, ses parents, le centre, Perth. Tout n’était qu’une histoire de haine et de dégoût. Chaque jour, Steven se sentait un peu plus oppressé que la veille, comme un lion en gage, il savait qu’il ne tiendrait plus bien longtemps de cette manière. Il avait besoin de changement et de renouveau. Il devait retrouver sa liberté et au plus vite. Une liberté qui lui permettrait de faire ce qu’il voulait, où il voulait, quand il le voulait sans n’avoir de reproche par derrière de la part de quiconque. Fait pas ci. Fait pas ça. Ca allait bien deux minutes, il avait vingt huit ans, merde. Il était désormais apte à prendre des décisions et à savoir ce qui était le mieux pour lui. Déambulant dans les rues de Perth, il n’avait pas vraiment de destination précise en tête. Il marchait simplement, sans se soucier du temps ni même de l’heure que pouvait indiquer sa montre. Ce n’était pas comme ci quelqu’un attendait avec impatiente son retour dans un foyer plein d’amour et de plénitude. Non, au contraire, sa femme devait plutôt se réjouir de pouvoir lui préparer les pires crasses nées tout droit de son imagination, afin de se réjouir en voyant le visage défait de Steven lorsqu’il les découvrirait. Mais pour l’instant, Steven n’y pensait pas. La seule personne qui comblait sur le moment ses pensées n’était autre que la seule créature qui arrivait à le faire sourire ses derniers temps. Eufémia. Le sourire au coin des lèvres, il repensait à leur dernier baiser volé, échangé derrière une machine à café dans le centre commercial de Perth. Certes, ils avaient toujours conscience de pouvoir se faire prendre à n’importe quel moment, mais cette adrénaline qui les envahissait à chaque fois qu’ils étaient dans l’illégalité, en valait la peine. Une adrénaline dont Steven avait besoin et qui lui faisait penser que chaque jour valait la peine d’être vécu à ses côtés. Tout en passant devant le bar de Perth « Show your love », Steven ne put s’empêcher de penser à sa douce, tandis que son téléphone se mettait à vibrer dans sa poche. Son premier réflexe fut ne de pas le sortir, mais il savait pertinnemment qu'il devait le regarder, un accident était vite arrivé de nos jours. Comme par automatisme, son visage s’illumina lorsqu'il aperçut le nom inscrit sur l’écran de son téléphone. Phoenix. Un surnom créé uniquement afin de ne pas révéler l’identité de son amante. Un surnom qui s'accordait bien avec ce besoin de renaitre de ses cendres. Et puis, on ne pouvait pas lui reprocher de prendre deux fois plus de précaution avec le champ de bataille qu’était devenue sa maison. Il cliqua sur ce dernier et le lut en laissant un petit rire s’échapper de ses lèvres. « - L’ours a soif, et il aimerait pouvoir rentrer dans sa tanière. » Clairement, il savait que ce message ne voulait rien dire en apparence, mais connaissant Eufémia, il savait qu’elle voulait lui préciser qu’elle se trouvait dans les parages et qu'il aurait surement la chance de pouvoir lui offrir un verre. Il releva alors son regard et scruta les alentours à la recherche de cette silhouette dont il avait pris le temps de contempler les courbes déjà bon nombre de fois. Son regard ne tarda d'ailleurs pas à se poser sur celui de la jeune femme, attendant le moment propice pour aller à sa rencontre. Lorsqu’il se présenta à lui, il se rapprocha d’elle et lui fit la bise, même si intérieurement, il aurait préféré pouvoir l’embrasser et la serrer dans ses bras, afin de lui montrer à quel point elle avait pu lui manquer depuis leur dernière entrevue. « - Je pensais pas te croiser ce soir, qu’est ce que tu fais là ? Larry a enfin desserré la laisse qu’il t'a mise autour du cou depuis sa demande ? » Le tact, ce n’était pas sa tasse de thé. Lui reprocher de passer trop de temps avec son fiancé, c’était bien ce qu’il venait de faire. Mais il savait que Eufémia ne lui en tiendrait pas rigueur ou tout du moins, qu’elle ne le montrerait pas afin de ne pas gâcher le peu de temps qu’ils pouvaient passer ensemble. « - Tu es resplendissante ce soir, comme toujours. Je peux t’offrir un verre ou tu dois rejoindre tes amies ? » Une question qui n’attendait pas vraiment de réponse négative, Steven voulait qu’elle reste, et il le faisait bien passer à travers son regard, la suppliant de décommander ses amies pour pouvoir profiter de sa présence. |
| | | | Eufemia Juárez
eufemia ◊ seksi admin.
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◊ Métier : Compositrice, interprète. Pour l'instant, chantes dans au bar show your love tout les soirs.
◊ Coté coeur : Fiancée depuis quelques mois maintenant avec Larry mais amoureuse d'un autre.
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| Me réveiller dans ses bras, sentir son parfum au levé.. Steven, je t'aime. « Eufé! Lève toi! Faut ranger la maison! Je te rappel que mes parents viennent ce soir! » Le réveil qui tue, loin d'être aussi romantique que dans mes rêves, celui où je serai au près de Steven et non de Larry. « Ouais c'est bon! » Je me levais, la tête dans le cul direction la salle de bain pour me laver la figure. Mon second réflexe du matin c'est de me regarder dans la glace, j'avais vraiment une sale tronche dès le matin. Je descendais, et Larry avait quasiment rangé toute la maison. « Mais tu m'appelle pour rien, pourquoi tu m'as réveillée? » Il se rapproche de moi et posa un léger baiser sur mes douces lèvres, je le regardais droit dans les yeux. « Pour rester avec toi avant qu'ils arrivent. » Je soupirai avant de lâcher un sourire forcé. J'étais habillée d'un mini short et d'un débardeur décolleté et je passai devant la fenêtre et Larry me criai dessus, je soupira à nouveau et je montais dans ma chambre pour récupérer mon téléphone. Je sautai dans mon lit et j'ouvrai le dossier bien caché de mon téléphone pour pouvoir admirer les belles photos de moi et Steven.. Je me stoppai sur la photo qu'on avait prise la dernière fois qu'on s'était vue: on s'était volé un baiser derrière une machine à café et j'avais pris une photo de nous, de notre baiser. Je souri rien qu'en regardant la photo, je restai quelques secondes dessus puis je tournais les photos. Soit c'était Steven seul, soit nous deux entrain de rire, de s'amuser, de faire les fous.. J'entendais Larry arriver et je fermai tout et je jetais mon téléphone de l'autre bout de mon lit, et je lui souris. Il me lança un sourire coquin, et sauta sur moi et commencé à me poser des baisers sur le cou, il descendait de plus en plus bas. Je ne pouvais pas lui demander d'arrêter, mais je ne voulais pas non plus aller plus loin. Comment pouvait - il continuer à croire que je suis encore amoureuse de lui? C'était évident que j'en aimée un autre.. Mon téléphone sonna, dieu merci! Je sauta sur l'occasion, c'était un appel des satanées pubs, mais ils m'ont sauvée! Je faissais semblant de parler à mon patron qui me disait que je devais aller travailler toute la soirée (hors je ne devais pas travailler). Je le dis à Larry qui prit son téléphone pour prévenir ses parents. Je pris une bonne douche puis je m'habillais dans la salle de bain pendant que Larry parlait au téléphone, je mis mon pull-over à manche courte bleu marine avec mon pantalon à pince bleu marine aussi, sans oublier mon gilet noir et mes talons noirs. Je pris mon sac noir et mon téléphone, et je descendais. Je dis à Larry qui était loin de moi que j'allais partir et il me faisait signe pour que je l'embrasse et je lui souris et je sortais de la maison sans même m'approcher de lui. J'étais enfin sauvée, libérée. Je marchais en direction de show your love, mais en réalité je ne savais du tout ce que j'allais faire.. En m'approchant du bar où je travailles je vis mon bien aimé, un énorme sourire s'afficha sur mon visage, et j'attrapai mon téléphone que j'avais jetée au fond de mon sac pour lui envoyer un message codé, j'adorée faire ce genre de message (que seul lui peut comprendre) Je me m'approchais de lui alors qu'il me cherchait du regard, lorsque nos regards ce sont croisées mon coeur battait si fort et si vite. Je passa ma langue sur mes lèvres et je mordillais mes lèvres en même temps,il était si beau. Il s'approcha de moi, me fit la bise, ses lèvres qui touchait mon visage me fît frissonner, j'aurai voulue sauter dans ses bras et l'embrasser jusqu'à mourir mais cela était impossible. « Je pensais pas te croiser ce soir, qu’est ce que tu fais là ? Larry a enfin desserré la laisse qu’il t'a mise autour du cou depuis sa demande ? » C'était mon Steven tout craché, aucun tact, et il me reproche de passer trop de temps avec mon fiancé. Je le regardes, sans aucune réponse, même si je hurlai de l'intérieur puisqu'il sait que je voudrai plus que tout au monde être avec lui plutôt qu'avec Larry. « Tu es resplendissante ce soir, comme toujours. Je peux t’offrir un verre ou tu dois rejoindre tes amies ? » Mon sourire ne pouvait se détacher de mon visage, sa présence me rendait si heureuse. J'ai longtemps parcourue son corps, effleuré parfois son visage mais cette adrénaline que je ressens en sa présence était bien trop forte. « Je suis toute à toi. » Je lui fais un clin d'oeil, et je marchai en direction de show your love à ses cotés. On ne parlait pas, mais un seul regard suffisait pour se comprendre, devant la porte de show your love et il m'ouvrit la porte et on prit notre table habituelle (oui, on en a une), celle du fond, où quasi personne ne peut nous voir.
- Spoiler:
« moi. »
« lui. »
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| - Citation :
Un sourire venait de s’approprier ses lèvres tandis qu’il emboitait le pas à Eufémia pour rentrer à l’intérieur du bar. Ambiance cosy, un brin sauvage, décidément, ce bar avait toujours le même effet sur Steven lorsqu’il y pénétrait. Il fallait dire que « Show your love » avait une vision assez singulière concernant la politique de Perth et du centre. A l’intérieur de ce bar, le vrai monde refaisait surface et les patrons du bar jouaient sur cette vision afin d’empocher le pactole et de survivre face à ce monde en crise. Ici, les hommes buvaient à la bonne franquette et se battaient pour imposer leur virilité face à la gente féminine. Ils n’y avaient plus de conditionnement, ni même de règles à suivre. Chacun vivait sa vie comme bon lui semble. Steven n’était alors jamais étonné d’entendre les rumeurs concernant untel qui avait pris son pied avec untel la nuit dernière dans les toilettes ou la ruelle située derrière l’édifice. Lui-même aurait très certainement fait parti de ce genre d’hommes, si l’amour ne lui était pas tombé sur le coin de la gueule un beau matin. Non pas qu’on pouvait lui décerner la médaille de la fidélité, mais les choses étaient assez compliquées entre lui et Eufémia sans chercher à les compliquer un peu plus. Il se contentait de toucher avec les yeux, ce qui était déjà pas mal pour un homme de son envergure. Ce fut peut être la raison pour laquelle le regard de Steven dériva sur le décolleté de la serveuse, lorsqu’une fois installés, cette dernière vint prendre leur commande. Un geste qui ne la laissa pas totalement indifférente et qui lui fit esquisser un doux sourire au coin des lèvres. « - Un double whisky pour moi, et un cosmo pour la demoiselle Hannah. » Est-ce qu’ils se connaissaient ? Hum… peut être bien. « - Je te rapporte ça toute de suite mon Steven, mais arrête de me reluquer, c’est déplacé vis-à-vis de ton amie. » Leur rencontre remontait à maintenant une année, un soir où Steven s’était pris violemment la tête avec son père avant de trouver refuge dans ce bar pour boire et oublier cette altercation. Hannah s’était alors montrée d’une grande aide, et avait sauté sur l’occasion pour lui montrer à quel point ce bar n’avait rien de conventionnel, et qu’il n’était pas le seul à haïr sa femme au sein de la ville. Ensemble, ils avaient rit sur le fait de monter une secte contre le centre et parlaient de leurs vies respectives, de leurs emmerdes, de leurs envies, avant de se quitter le lendemain matin pour finalement ne restait que très bons amis. « - Pas quand ce n’est qu’une amie, chérie. » Ne pas éveiller les soupçons, jamais, même en présence de source sûre. Qui sait quelle réaction pourrait avoir Larry s’il apprenait la nature de leur relation ? Qui savait seulement comment réagirait son père ? L’envoyer en prison sans sourciller pour sauver sa peau, Steven était persuadé qu’il le ferait sans aucun remord. Lui et son père, cela n’avait jamais vraiment ressemblé à une grande histoire d’amour. « - Je suis content que tu sois restée, comment tu vas ? Tu ne me donnes pas beaucoup de nouvelles en ce moment. » Larry, toujours Larry. Il ne savait même pas pourquoi il s’acharnait à poser la question sans arrêt, pour avoir toujours le droit à la même réponse. Peut être qu’au fond, il espérait pouvoir un jour entendre quelques mots ressemblait à « - J’ai quitté Larry, je lui ai avoué que je ne l’aimais plus, on s’en va quand tu veux. » Mais la situation ne serait jamais aussi simple au final. « - Ca doit être le signe que ton mariage avance bien. Vous en êtes à quelle partie ? La pièce montée ? La robe ? Les napperons ? La sauce pour le dîner avec les invités ? » Sur le coup, il l’avait un peu mauvaise, mais Eufémia avait toujours su que Steven n’avait jamais vraiment accepté qu’elle lui dise oui tandis qu’elle ne l’aimait plus. « - Bref oublie, vu que je n’ai pas encore reçu l’invitation, soit je ne suis pas convié et là c’est très bas, soit je n’ai pas à m’inquiéter et j’ai le droit de m’en réjouir. » Tais-toi Steven, tais-toi. Une résolution qu’il mit en pratique tandis que sa main venait de se glisser sous la table pour se poser sur la cuisse de la jeune femme. Un simple contact qui avait le don de lui faire du bien et de se sentir proche d’Eufémia. Non pas qu’il soit franchement adorateur des démonstrations d’affection à plein temps, mais de temps en temps, et surtout dans une relation comme la leur, ce simple toucher était vecteur de rapprochement. « - Excuse-moi, je m’emporte un peu, ces derniers jours ont été un peu durs émotionnellement. » Tout en caressant délicatement sa cuisse, il lui adressa un sourire tendre afin d’apaiser les quelques tensions qui s’étaient immiscées entre eux. « - J’en parle plus ou du moins, j’essaye, promis. » Lui avouer qu’elle lui avait manqué aurait pu être une option, mais… non ce n’était pas son genre. Il était plus adepte à faire passer ce qu’il ressentait par ses gestes, chose qu’il ne pouvait en revanche par faire, même dans ce bar. Il lui fallait encore attendre le moment propice, où les regards indiscrets ne seraient pas tournés dans leur direction. |
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