◊ bavardage autour d'un café

Ayant fais de bonnes affaires depuis le début de la semaine, j’avais décidé de fermer ma librairie durant un après-midi et de passer le temps sur la grande avenue marchande. C’était l’avantage d’être son propre patron : On faisait ce que l’on voulait quand on le voulait, en veillant bien entendu à faire un bon chiffre d’affaire en fin de mois, car je n’avais pas réellement envie de faire faillite. Vêtue d’un jeans, d’un pull couleur crème et d’une pair de ballerine de la même couleur, je vérifiais une dernière fois que la porte de mon petit commerce, qui se situais dans l’une des petite rues qui entouraient la grande artère, était bien fermée et je me dirigeais ensuite vers la grande rue, qui je m’en doutais, devais grouiller de monde. Nous étions peut-être en semaine, mais j’avais l’impression que tout le monde était en vacance et ça parce que la ville regorgeait de touristes. Un petit sourire sur le coin des lèvres et mes deux mains dans les poches de mon jeans, j’avançais tranquillement dans la grande artère, essayant tant bien que mal de me frayer un passage sans bousculer personne. Mon regard se déposais sur les boutiques que je pouvais apercevoir de ma place, me retenant d’entrer dans certaines, car je savais que sinon je risquais de faire des folies et surtout de faire exploser ma carte de crédit. Un léger soupir d’échappa d’entre mes lèvres en pensant à tout ce que j’aurais pu acheter si je n’avais pas acheté ma librairie. Mais bon, je n’allais pas me plaindre, vu qu’au final j’avais réalisé mon plus grand rêve et c’était ce qui comptait le plus dans ma vie. Enfin, sans parler de mon fiancé bien entendu, mais ça, c’était une autre histoire. Observant les différents passants qui passaient près de moi, je me demandais combien étaient passés dans le centre et donc combien étaient en couple sans réellement l’avoir voulu au final. Tout en les observant, mon regard tomba sur un petit caf, qui me suppliait presque pour que je m’y arrête boire un verre. Hésitant quelques secondes, je me décidais enfin et me dirigeais vers celui-ci. Etonnement, l’endroit était quasiment vide et je me demandais bien pourquoi, vu que les autres cafés étaient tous complets. Tout en essayant de trouver la réponse, je m’assis à l’une des nombreuses tables vides se trouvant sur la terrasse et une fois assise, je sortis de mon sac mon portable. J’aimais la solitude, mais j’adorais également discuter. Parcourant lentement la liste de mes contacts, j’arrêtais finalement mon choix sur une excellente amie, Eufemia. Cela faisait quelques jours que nous nous n’étions pas vu et je devais avouer que j’avais envie de la voir et de passer un bon moment en sa compagnie. Ce qui était plutôt étrange dans notre amitié, c’était que si nous nous voyons à l’extérieur tout se passait à merveille, mais dès qu’on s’invitait chez l’une ou chez l’une, cela pouvait se transformer en guerre. Etrange je vous l’accorde mais drôle en même temps. Laissant un nouveau petit sourire apparaître sur le coin de mes lèvres, je lui écrivis un petit mot, l’invitant à me rejoindre sur la grande avenue. La jeune femme n’aurait aucun mal à me retrouver, vu que je me trouvais sur la terrasse du seul café qui était quasiment désert. Qui sait, peut-être qu’en réfléchissant à deux, nous trouverions pourquoi il était autant déserté. Une fois envoyé, je déposais mon portable sur la petite table et pris le menu, essayant de trouver quoi commander, si bien entendu un serveur daignait bien venir prendre ma commande.

Un réveil difficile ce matin, le réveil sonna à plusieurs reprises et je le repoussais à chaque fois. Je ne voulais pas me réveiller aujourd'hui, rester dans mon lit paisiblement était tout ce que je voulais. Voilà maintenant plus de dix minutes que je traînais dans mon lit et que je m'amusais à repousser le réveil voilà qu'une envie nauséeuse ce pointe. Je cours dans les toilettes et je dégueulais tout ce que j'avais mangée la veille. Je marchais doucement vers le robinet pour rincer ma bouche, je me regardais sur le miroir. Le visage pale, les yeux cernés, j'étais horrible! J'allais sur mon lit tout doucement et je pris une longue et forte respiration. Je fermai les yeux et posais mes mains sur le bas de mon ventre, j'avais mal. Je ne me sentais pas très bien ce matin, heureusement que je travailles le soir. Je repensais à hier soir, j'avais passée une si belle soirée au côté de Steven, j'ai due mentir à Larry pour profiter de cette soirée. Mais, cela m'avait fait un bien fou d'être au près de celui que j'aime.. Bref, j'appelai Larry pour lui dire que je ne me sentais pas bien ce matin et que je pense que je passerai la journée enfermé à la maison regarder quelques films et profiter pour réfléchir. D'ailleurs après avoir raccrocher mon premier réflexe était d'appeler Steven pour lui dire que je n'allais pas très bien et on passait au moins une demi heure au téléphone à parler de tout et de rien. Après cela je me suis goinfrée de cochonneries tel que des chips et des bonbons devant les frères scott, et toujours allongée bien au chaud dans mon lit. J'aurai pue croire que c'était un dimanche puisque c'est mon rituel de dimanche après - midi, mais non, j'étais tout simplement pas bien. Environ une heure après mon coup de fil à Steven j'eue enfin le curage d'aller sous la douche, une bonne douche froide allé me faire le plus grand bien. J'avais tellement chaud qu'il fallait que mon corps se refroidisse. En sortant de ma bonne douche froide qui a durée une éternité je mis mon peignoir et regardait mon téléphone: j'avais trois messages messages, un de Larry qui me disait que je lui manquais, un de Steven, c'était un sms coquin et ensuite un autre sms de Leeloo. Ce message était plus intéressant, elle me demandée si je pouvais la rejoindre au café de la grande avenue. Je lui répondais que oui je viendrais et que je serai là dans une vingtaine de minutes. Oui, j'étais bien malade, mais cette douche froide m'avait réveillée et puis il fallait bien que je prenne l'air frais. Alors je mis mon haut noir à fermeture éclair devant et à manche courte avec un short noir simple et des tropéziennes noir. Je pris mon petit sac à main noir, je coiffais mes cheveux encore trempés et sortais comme ça, je pris le soin de bien fermer la porte à clef derrière moi et me voilà pour rejoindre Leeloo. Je pris ma belle voiture rouge, je mis légèrement du font de teint avec un peu de crayon et de l'eyeliner. En une dizaine de minutes je m'étais coiffée, habillée et maquiller, il ne me restait plus qu'à aller sur la septième avenue pour rejoindre Leeloo. En cinq minute j'y étais je garais ma voiture sas oublier de la faire biper pour la sécurité. Et, voilà. Je marchais l'avenue pour pouvoir repérer ma copine, plusieurs café étaient ouverts et remplis mais je ne voyais pas Leeloo. Puis, en plein milieu de l'avenue je voyais Leeloo assise sur une table dans une terrasse bien vide, je me dirigeai vers elle. « Que fait une si belle fille seule dans une aussi grande terrasse? » Je lui souri avant de m’asseoir à sa table. Le café qu'elle avait choisis était totalement déserte alors que tout les autres débordaient de monde, elle me fascinera toujours avec ses choix originaux.