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 ▽ a subtle kiss that no one sees (asthryd&clay)

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Clay Townshend

Clay Townshend

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A subtle kiss that no one sees ft. Asthryd Bowen-Strauss & Clay Townshend




« Méfie-toi Townshend, il pleut des cordes dehors ! » Le homme adressa un sourire à son collègue avant de hausser les épaules avec détachement, ce n’était pas quelques gouttes de pluie qui allait le retenir au bureau, pas qu’il ait franchement mieux à faire ce soir. Il allait sans doute rentrer chez lui bien mouillé puisqu’il devait rentrer à pieds, après une bonne douche chaude et un plat réchauffé il se mettrait devant sa télévision pour passer une énième soirée à glander jusqu’à pas d’heures, incapable de trouver le sommeil, bien trop hanté par ses sombres souvenirs. « T’inquiètes, je survivrais, il en faut plus pour me forcer à faire des heures supplémentaires. À demain. » Il quitta le bureau. Son ami n’avait pas menti, il pleuvait des cordes. Tant pis, il fallait bien qu’il traverse cette averse s’il voulait rentrer chez lui. Un soupire s’échappa de ses lèvres avant qu’il n’enfouisse ses mains dans les poches de sa veste et ne quitte ce petit coin, juste devant le commissariat, où il était encore au sec. Bien vite il sentit la froideur de la pluie s’abattre sur lui. C’était revigorant au moins, le genre de sensation qui maintenant éveillait. Cela dit, la pluie évoquait une drôle de sensation en lui. Il y eut un temps plutôt récent où cette dernière lui rappelait de bons souvenirs. Il pleuvait ce soir là, à la fête foraine, pourtant, ils s’en fichaient. Ils avaient profité à fond de cette soirée, une superbe soirée passée avec une femme incroyable. La pluie n’avait aucune importante pour eux, ils étaient deux adultes retombant presque en enfance dans ce parc, deux adultes qui avaient fini par s’embrasser sous cette même pluie. Stéréotype des films d’amour, le baiser sous la pluie. On voyait ça dans beaucoup de films et de série à l’eau de rose. C’était peut-être ce à quoi elle avait ressemblé leur pseudo histoire d’amour. Une histoire à l’eau de rose, ni plus ni moins. C’était bon à distraire les ménagères, mais ce n’était pas fait pour durer. La preuve, ils n’étaient plus ensemble aujourd’hui, si tant est qu’on puisse dire qu’ils eurent été ensemble à un moment donné. Il n’en savait rien, mais le fait était que ce qu’ils avaient connu était terminé aujourd’hui. Pourtant, il avait cette impression au fond de lui qui lui dévorait les entrailles et qui lui hurlait de tout faire pour la récupérer. Mais c’était sans doute impossible. Elle ne répondait plus à ses appels, plus non plus à ses messages, il avait même l’impression qu’à chaque fois qu’il se rendait dans le bar où elle travaillait, elle n’y était pas, c’était presque comme si elle le fuyait. Au fond, c’était légitime de sa part. Elle devait très certainement avoir peur de lui, c’était normal. Elle le prenait pour un dangereux psychopathe qui avait tué sa propre femme. Elle n’avait pas envie de finir comme l’ex madame Townshend. Il soupira. Il n’aurait jamais fait le moindre mal à sa femme s’il tout avait était parfait dans leurs vies. C’était beaucoup plus compliqué que ce qu’Asthryd avait bien voulu comprendre. Il lui avait rendu un service, il l’avait libérée de la souffrance dont elle était victime depuis plusieurs années déjà. Elle était condamnée de toute façon, tout le monde le savait, les médecin l’avait clairement dit. Mais plutôt que de la laisser partir tranquillement, ils s’acharnaient à la maintenir en vie, la laissant souffrir inutilement. Il avait juste fait ce qu’un médecin n’avait eu le courage de faire. Il l’avait tuée, c’était un fait et la culpabilité était présente en lui à chaque seconde de son existence, c’est cette culpabilité qui l’avait poussé à écrire cette lettre dans laquelle il s’accusait du meurtre de sa femme, mais elle était toujours restée là, cachée sous une photo qu’il ne pouvait plus regarder sans se sentir horriblement mal. C’était cette lettre qui avait détruit son histoire naissante avec Asthryd. Maintenant, elle le prenait pour un cinglé qui ferait mieux d’aller finir sa vie sous les barreaux, c’était formidable. Cela dit, il aurait bien risqué de s’y retrouvé lui aussi en prison si on avait appris qu’il avait une relation avec une femme mariée. Le gouvernement contrôlait trop bien les couples qu’ils avaient eux-mêmes formés sans se soucier de l’avis des gens. Il lui avait eu de la chance, il avait aimé cette femme qu’on lui avait attribué jusqu’au dernier moment, mais dans le couple d’Asthryd, il n’avait pas la moindre lueur d’amour. Il la trompait, elle le trompait. Quel couple formidable. Il serait peut-être temps qu’ils se rendent compte de l’absurdité de leur projet.

Il laissa échapper un nouveau soupire, à se perdre ainsi dans ses pensées, il avait marché sans même faire attention à où il allait. Si bien qu’il était arrivé non loin de la plage. Elle était là, tout près de lui, il n’avait qu’à descendre quelques marches pour atteindre le sable qui vu le temps, ne devait pas être très chaud. Il avait l’habitude de venir ici avec sa femme, c’était sans doute pour ça que ses pas l’avait guidé instinctivement jusqu’ici. Il fixa quelques instants la mer agitée en pensant à tous les instants qu’il avait passé sur cette fichue plage. C’était sans doute l’un des lieux les plus romantiques de la ville et puis, c’était surtout l’endroit que sa femme préférait dans cette ville. C’était souvent un endroit plein de monde, habitants de Perth ou touristes. Seulement là, avec la pluie, les gens n’étaient pas vraiment de sortis, ou du moins, pas motivés pour la marche à pieds. Ils préféraient prendre leur voiture pour éviter de se pendre une saucée dans la tronche, ce qui, soit dit en passant était tout à fait naturel. Lui il s’en fichait maintenant, il était complètement trempé. Il décida de descendre les quelques marches qui le séparait de la dite plage. Ses pieds s’enfonçaient légèrement dans le sable mouillé, mais ça ne l’empêchait pas de rapprocher de la vaste étendu d’eau qui lui faisait face. La mer lui avait toujours évoqué un sentiment de liberté, elle était immense, elle était partout. C’était assez contradictoire avec le confinement que le gouvernement de Perth faisait subir à ses habitants. Dans une ville paumée en pleine montage, ça aurait été moins bizarre peut-être. Quoi que, leur système serait bizarre n’importe où. Il avait longtemps admiré le centre, parce qu’ils lui avait trouvé la femme parfaite et comme il était sans doute un peu naïf à l’époque, il s’était dit que ça devait être le cas pour tout le monde. Il avait fini par se rendre compte qu’il avait tord, et puis sa femme était tombée malade. Ils s’était mit à détester ce centre parce qu’au delà de lui avoir offert la femme de sa vie, les plus beaux moments de son existence, il lui avait aussi offert la plus grande souffrance et les pires moments. Maintenant il était là comme un con à fixer la mer en rependant à son épouse défunte et à sa plus ou moins ex-petite-amie qui s’était barré en le prenant pour un psychopathe. Une vérité qu’il ne rétablirait jamais puisqu’elle refusait de lui parler. Pourtant, soit le hasard était bien fait soit une intervention divine avait eu lieu - bizarre, il ne croyait pas du tout en Dieu, ni en la bienveillance du hasard - mais il y avait cette fille un peu plus loin sur la plage, qui lui ressemblait beaucoup malgré le rideau de pluie qui brouillait sa vision. « Asthryd ? » Un cri presque masqué par le raffut de la mer mêlé au bruit de la pluie. Il espérait qu’elle l’ait entendu, ou pas d’ailleurs, comme ça au moins, elle n’aurait pas la bonne idée de s’en aller avant qu’il n’ait pu la rejoindre. Il commença à avancer rapidement vers cette femme, le plus vite possible histoire de ne pas la laisser filer une nouvelle fois.
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Asthryd Bowen-Strauss

Asthryd Bowen-Strauss

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a subtle kiss that no one sees
CLAY TOWNSHEND & ASTHRYD BOWEN-STRAUSS

♪ ♫ ♩


Ses sourires échangés tout au long de la journée avec les clients du bar avaient été emprunts de fausseté, très vite rendus amers dès qu’elle détournait le regard pour retourner à son travail. Et, dans les moments de solitude, elle se surprenait à avoir la gorge serrée, l’esprit ailleurs. De plus en plus ces derniers temps, elle se demandait quelle foudre du malheur l’avait frappée le jour de sa naissance. Il avait fallu qu’elle naisse ici, à Perth, la ville des cinglés. Il avait fallu qu’elle naisse dans la peau d’une fille qui allait rater sa vie de A à Z, qu’elle soit promise à un destin aussi lugubre et déprimant. Sa nuit avait été longue, faite de quelques rares instants de sommeil, plutôt courts, entrecoupés de longs moments passés à observer le plafond blanc de la chambre. Pour une fois que son mari avait dormi avec elle, elle n’avait pas trouvé paisiblement le sommeil comme elle l’avait imaginé à de nombreuses reprises, à l’époque où elle s’endormait à côté d’une place vide. Elle savait qu’il ne le faisait que par obligation plus que par envie. Définitivement, les jours qui défilaient depuis quelques temps n’étaient que de longues successions de moments faux, de détours à la réalité. Tous les éléments désastreux de sa vie étaient rassemblés pour lui donner l’occasion de ressasser. Encore et encore, retourner son existence dans sa tête, et chacun des désastreux choix qu’elle avait accomplis dans sa vie. Aussi pluvieuse que son moral, la journée touchait malgré tout à sa fin pour la jeune femme, alors qu’elle servait encore quelques verres, forçant des sourires aux clients, allant même jusqu’à échanger quelques mots avec les habitués. Mais rien ne parvenait à combler le trou béant qui s’imposait dans son esprit ; et au milieu du bar. Il y avait cette place vide, désertée depuis des jours déjà, d’interminables jours qui pesaient chaque fois un peu plus sur la conscience et les épaules d’Asthryd. Pourquoi est-ce qu’il ne venait plus ? Elle était perdue à songer, jeter des regards fébriles vers la porte, lorsque sa collègue lui fit signe ; elle avait déjà dépassé de vingt minutes son horaire habituel. Et Clay ne s’était pas montré. Ce soir encore, comme de nombreux déjà, son mari serait à la maison d’ici quelques heures, prêt à accomplir son devoir, faire comme si de rien n’était et tenter de réparer ce qui ne pouvait déjà plus l’être. Fatalement, elle devait elle aussi rentrer chez elle. Et laisser Clay au bar, derrière elle, oublier son absence le plus possible. C’était mieux comme ça, pour eux deux.

C’est la pluie glaciale qui se déversa sur elle à peine fut-elle sortie du bar qui la ramena brusquement à la réalité, lui arrachant un juron entre ses lèvres serrées. Elle détestait la pluie et en vivant en Australie, elle aurait au moins pu espérer avoir un peu de soleil pour embellir ses journées. Mais que dalle, le temps restait tout aussi maussade que son humeur. Si elle avait été un tant soit peu narcissique, la jeune femme aurait pu croire avoir une certaine incidence sur la météo à cause de son humeur ; un genre de super pouvoir. Tu parles, ça ne l’aiderait visiblement pas à alléger sa conscience, et régler ses propres problèmes, réparer ses propres erreurs. Enfonçant ses mains dans ses poches, elle accéléra le pas, tête baissée sur le trottoir pour éviter au possible les gouttes de pluie sur son visage. Sa voiture n’était, heureusement, pas bien loin. Mais c’est la plage qu’elle dut longer pour rejoindre le parking qui attira son attention. La mer semblait calme malgré la pluie qui continuait de se déverser sur la ville, et, l’espace d’un instant, la jeune serveuse se laissa à avoir un sourire. Avec son cher mari, les promenades l’un avec l’autre, à parler de tout et de rien, avaient été on ne peut plus rares, voire inexistantes pendant toutes les années qui composaient leur mariage : Reaver avait rarement le temps pour de telles occupations futiles et malgré toute la bonne volonté qu’il mettait aujourd’hui à plaire un tant soit peu à sa femme, il n’avait toujours pas le temps pour faire des choses pareils. Non, ce genre d’activité, c’était avec Clay qu’elle les avait toujours faites. La fête foraine, et d’autres ; comme des enfants insouciants ; elle y avait, dans ces balades, oublié son mari, sa mère, sa sœur parfaite ou même le gouvernement qui pourrait leur tomber dessus à tout moment. Il n’y avait eu que lui, et qu’elle. Eux. Sa conscience lui disait trop souvent de ne pas être nostalgique à ce point et là encore, elle lui hurlait de se détourner et de poursuivre sa route. Mais c’était son corps qui décidait de tout aujourd’hui, et plus précisément de descendre sur la plage, rejoindre le sable trempé du bord de mer. Souffler, inspirer un peu d’air marin, profiter. C’était trop rare. De plus en plus, d’ailleurs, alors que pendant quelques temps, elle avait été la femme qui jetait des regards fébriles à la recherche de Clay, pleine d’espoir, avant d’anéantir ceux-ci en se rappelant qu’il avait visiblement tué sa femme, et qu’elle avait promis à son mari de ne plus jamais revoir Clay. Ca ne lui attirerait que des ennuis si Reaver venait à se douter d’un quelconque mensonge de la part d’Asthryd, c’était le revers de la médaille, le déplaisir d’avoir un mari influent et de n’être pas grand-chose dans cette société.

Ses pas l’avaient amenée au bord de la mer, et, malgré la pluie, elle n’eut pas l’ombre d’une pensée négative, bien que ses cheveux ne ressemblent déjà plus à rien. Bof, ça ne rendrait pas sa soirée plus palpitante, son mari ayant déjà couru une bonne partie des femmes de la ville, il avait sans doute vu bien mieux qu’elle. Et s’il l’avait trouvée un tant soit peu désirable encore, il ne serait jamais allé voir ailleurs. Elle pinça les lèvres à cette pensée, tentant le diable pour aller jusqu’à s’asseoir dans le sable. Sans se préoccuper de cette veste toute neuve et hors de prix que Reaver lui avait offerte quelques jours plus tôt, dans l’espoir que ce cadeau pourrait effacer les bleus que ses coups avaient causé sur la peau laiteuse de sa femme. Son regard était fixé sur la mer peu à peu éveillée par le vent, lorsqu’une voix vint rompre sa tranquillité. Affreusement familière, elle se sentit perdre pieds – bien qu’elle soit assise – en sentant son cœur rater un battement ; impossible. Mais son oreille ne s’était pas trompée, car instinctivement, elle releva les yeux vers l’auteur de cet appel ; et elle n’eut aucune difficulté à reconnaître la personne qui l’appelait. Quelques mètres plus loin, cette haute silhouette qu’elle ne pouvait certainement pas confondre. C’est un sourire, se dessinant au coin de ses lèvres, qui fut sa première réaction. Elle avait subitement envie de saisir sa chance, se lever, aller vers lui, l’embrasser et… lui demander pardon. Pardon d’avoir douté de lui, d’avoir cru une chose totalement improbable venant de lui ; pardon d’avoir promis à son mari de renoncer à lui pour leur mariage. Mais elle n’en fit rien, sa conscience pris le dessus, l’amenant à fuir à toute vitesse dans la direction opposée. Sa voiture n’était pas bien loin et déjà, sa main dans sa poche cherchait frénétiquement ses clés. Pas le temps de faire deux trois pas, qu’elle sentit sa cheville se fouler douloureusement, alors que sa chaussure s’était enfoncée dans le sable, manquant de la faire tomber. Quel beau spectacle. « Putain de merde ! » Elle ôta sa chaussure, râlant un instant, mais prête malgré tout à reprendre sa course. Trop tard, elle le vit arriver à sa hauteur, réprimant encore une insulte envoyée à Dieu tout puissant en plissant les lèvres. Elle n’allait tout de même pas essayer de courir en claudicant avec sa cheville désormais douloureuse.

« C’est toi… » Oui c’était lui, comme s’il pouvait être possible de le confondre avec quelqu’un d’autre ! Mal à l’aise, elle détourna le regard, passant une main dans ses cheveux le temps de trouver un mot à ajouter. « J’ai… cru que c’était… » Qui ? Son frère jumeau caché parce qu’elle ne connaissait vraiment personne qui pouvait faire sa taille et sa largeur à la fois ?! « Peu importe. » Conclut-elle dans l’espoir de ne pas aggraver son cas. Elle pouvait très bien avoir d’autres genres de problèmes, au pire, le fait que son mari lui ait collé un bodyguard constant pour surveiller ses faits et gestes, ne serait pas une hypothèse si foireuse que ça. Toussotant légèrement, elle osa enfin fixer son nouvel interlocuteur, tentant de toutes ses forces de retenir un sourire. Elle en avait tellement envie. Et le voir là, le voir qui ne la fuyait pas, qui ne la détestait pas, ça ne l’aidait pas des masses à mimer le détachement le plus total. « Alors… » Nerveuse, elle laissa son regard vaquer autour d’eux, pour s’assurer qu’il n’y avait personne qui les regardait ; bien qu’ils aient l’air d’être les seuls débiles à aller faire un tour sur la plage sous une pluie battante. « Tu travailles pas ? » Sans vouloir se montrer totalement détachée, elle n’en avait franchement rien à faire de son travail, ou de ses horaires. Elle brûlait de lui demander pourquoi il ne venait plus au bar, s’excuser, de ne pas renvoyer ses appels. Elle voulait rattraper le temps perdu pendant tous ces jours, faire éclater les malentendus, faire disparaître ce malaise. Mais elle n’en fit rien ; clouée au sol par ses craintes, fixée sur place par la potentielle ignorance des réactions qu’il pourrait avoir. Enchaînée par la promesse qu’elle avait faite. Elle n’avait pas envie d’être une traîtresse, une menteuse comme Reaver l’avait été pendant tant de temps avec elle. Elle était la fille saine et respectable de leur couple et elle n’avait certainement pas envie que les rôles soient échangés. Et pourtant, la simple présence de Clay suffisait à mettre tous ces engagements divers en péril, de côté. Loin. Comme à chaque fois qu’elle s’était retrouvée avec lui.
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